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PORTRAIT D'ALUMNI : ANNE JAUDON ISG PROMO 97 NOUS PARLE DE L'EVOLUTION DE LA PRESSE ET DES MEDIAS AVEC LE DIGITAL !
Florence Delsaux : Bonjour Anne, peux-tu nous parler de ton parcours depuis ta sortie de l’ISG ?
Anne Jaudon : Bonjour Florence,
Avec grand plaisir. Le chemin parcouru depuis ma sortie de l’ISG en 1997 a été riche et intense ! J’ai eu la chance d’évoluer dans un univers qui me passionne, celui de la presse et des médias.
FD : Tu as toujours travaillé dans les domaines de la presse et des médias, avec une sensibilité marketing très forte. Qu’est-ce qui te passionne dans ce secteur ?
AJ : Oui, dès mon stage de fin d’études, j’ai plongé dans cet univers en participant au lancement du magazine FHM (For Him Magazine) — une expérience passionnante et fondatrice. Ensuite, j’ai été embauchée comme chargée de promotion pour Top Santé et Nous Deux. J’ai ensuite évolué au sein du groupe, changeant de fonctions et de titres (Closer, Gueuleton, Auto Plus...).
Ce qui me passionne profondément, c’est de construire, avec les rédactions, des magazines en phase avec les attentes des lecteurs. Mon objectif a toujours été clair : faire plaisir, faire rêver, créer du lien avec le lectorat.
FD : Quels sont selon toi les défis actuels de ces secteurs ?
AJ : La presse est un secteur en perpétuelle mutation, notamment depuis l’arrivée du digital. Il a fallu se réinventer sans cesse : créer de nouveaux concepts éditoriaux, lancer des magazines avec des influenceurs, développer des co-brandings ou des licences de marque.
Un exemple marquant : la collaboration Closer by Chaussea avec plus de 300 000 paires vendues chaque année. Mon métier de marketeuse a totalement changé en 20 ans. Il est devenu beaucoup plus agile, connecté et créatif !
FD : Et le digital, justement, comment l’intègres tu dans tout ça ?
AJ : Le digital est évidemment devenu incontournable. Il a transformé nos métiers, nos façons de produire et de distribuer du contenu. Mais pour moi, il ne remplacera jamais complètement le papier. Les lecteurs restent très attachés au format magazine, au plaisir tactile de la lecture.
Cela dit, seuls les marques fortes et identitaires — comme Elle, Paris Match, Le Monde, Le Figaro — résisteront durablement. Elles rassurent, surtout en période d'incertitude.
FD : Pourquoi as-tu tenu à te perfectionner dans le digital ?
AJ : En octobre 2023, j’ai repris un Master en Digital, pendant 9 mois. Je voulais structurer et enrichir les compétences que j’avais acquises de manière empirique au fil des années. Me former, c’était aussi prendre du recul, actualiser mes savoir-faire, comprendre en profondeur les nouveaux usages.
FD: Aurais-tu un conseil à donner aux jeunes qui veulent se lancer dans ce domaine ?
AJ : Oui : se former en continu ! Même via des formats courts. Il faut aussi échanger avec ses pairs, observer, sortir, nourrir sa curiosité. Faire de la veille en permanence : musées, ciné, boutiques… Tout cela permet de capter les tendances et de mieux comprendre les attentes des consommateurs.
N’oublions jamais : nous créons des produits ou des services pour le public, pas pour nous-mêmes.
FD : Enfin, aurais-tu un souvenir de l’ISG à partager avec nous ? Ou quelque chose que l’école t’a apporté ?
AJ : Ah… les soirées ISG ! Une belle insouciance, une vraie légèreté. Mais attention, on travaillait aussi sérieusement en cours !
Et surtout, des amitiés très fortes : certaines de mes meilleures amies aujourd’hui, je les ai rencontrées sur les bancs de l’ISG.
Merci Anne pour ce partage enrichissant !
Florence

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