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ISG ALUMNI AIRLINES : FOCUS SUR LES TERRITOIRES ULTRAMARINS !

01 décembre 2022 Association
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L'international fait partie de l'ADN de notre école pionnière devant toutes les écoles de commerce dès sa création ! 

Aussi, cette nouvelle rubrique avec des interviews d'Alumni aux 4 coins du Globe pour un partage de leurs expériences,  savoirs et us et coutumes des pays dans lesquels ils sont ! 

Voici le premier tout premier tour du monde de cette nouvelle rubrique !

Plusieurs pays plusieurs avis  ! 

BON VOL !  je serai votre co-pilote -) Pour tous renseignements ou mises en relations !

communication@isg-alumni.com

 

 

Je suis Irchad Razaali , promotion nationale 1994. Après mon diplôme j’ai embrassé une carrière de trader en commodities sur le marché mondial du blé pour l’un des plus grand négociant français et mondial.

 

4 ans après le début de ma carrière et avec un solide parcours de la planète et du métier de négoce de matière première, la famille et notre Groupe m’ont fait un appel du pied pour rentrer à Madagascar, mon pays.

J’y suis revenu en 1999 pour prendre ma place dans le projet entrepreneurial de la famille, armé de mon diplôme et de mes quelques années d’expérience.

En l’espace de quelques 25 années à Madagascar et par rayonnement dans l’Océan Indien et l’Afrique australe, je ne regrette en rien mon choix qui a été déterminant et m’a permis de m’accomplir comme dirigeant entrepreneur et comme homme tout simplement.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités de Madagascar et les erreurs à ne pas faire ?

Madagascar pour ceux qui ne connaissent pas ce pays est un marché et un pays hybride au carrefour de plusieurs cultures avec une histoire et une sociologie atypique.

Ni totalement l’Afrique, ni totalement l’Asie mais plutôt un mélange ethnique et culturel de ces deux mondes. Cette dualité se retrouve dans le quotidien du management. IL faut savoir lire entre la ligne, interpréter, ne pas froisser, connaître les modes de communication basés sur le respect, le kabary (l’art de l’éloquence et de la conversation) et une bonne maitrise de l’histoire du pays. L’impulsivité et la brutalité ne sont ni recommandés ni constructifs. Madagascar est une terre particulière ou le manager doit accélérer en prenant le temps.

  

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques à Madagascar actuellement et à venir ?

Comme tout pays émergents Madagascar regorge de potentialité pour qui a le gout de l’aventure, l’ambition, la patience et l’envie de vivre une aventure entrepreneuriale riche et complexe mais formatrice. L’Agriculture, l’inclusion financière, les projets structurants, la logistique, l’Energie renouvelable, l’immobilier, le tourisme sont autant de secteurs qui présentent des opportunités, mais attention le caractère unique de Madagascar nécessite de se faire accompagner par des entrepreneurs établis sur place pour se faire guider, cornaquer et réaliser les objectifs que l’on se fixe.

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé ou Alumni qui arrive à Madagascar pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ? 

Madagascar peut vite devenir complexe pour qui ne maitrise pas les codes permettant de sécuriser les investissements.

Pour ma part ce pays unique a été une terre de réalisation et de défis, atypiques mais formateurs et surtout enrichissants.

Bonne continuation à vous tous.

 

Irchad Razaali CEO BOARD MEMBER GROUPE EDL ISG 94

MADAGASCAR

 

 

 

 

Bonjour Pierre-Philippe tu travailles aux Antilles tu es toi-même Antillais, destination attractive pour la jeune génération peux-tu  nous expliquer pourquoi selon toi  ?

 Bonjour Florence, effectivement j’ai fait le choix de revenir aux Antilles après mes études. Il faut savoir que peu de jeunes antillais effectuent un retour post études. Néanmoins, il me semble qu’il existe de véritables opportunités professionnelles sur nos territoires, en effet, les sociétés et groupes locaux sont très friands de jeunes locaux qualifiés et hautement qualifiés. Avoir des jeunes dans nos entreprises locales est très important, en dehors du savoir intellectuel, le savoir des us et coutumes est primordial sur des territoires comme les nôtres. A ce jour je suis Chargé d’Affaires pour le Groupe BLANDIN (groupe spécialisé dans le commerce de gros en matériel électrique), un groupe qui est en recherche de talents locaux afin de continuer son développement local et international. Je pense vraiment qu’être d’ici est un atout. Néanmoins, il a y a de place pour tous ceux qui sont volontaires, nos territoires ont une population vieillissante et en constante diminution, les jeunes sont donc l’avenir des territoires ultramarins.

 Et entre nous quoi de plus agréable qu’avoir une température de 28-30 degré Celsius toute l’année, ou qu’aller prendre un bain de mer après le boulot il faut se l’avouer-)

  

Chaque partie du globe a ses us et coutumes en matière de savoir-être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités des Antilles et les erreurs à ne pas faire ?

Comme je disais précédemment, les us et coutumes sont très importants dans nos régions d’outre-mer. Je vais apporter une réponse qui sera destinée aux non-natifs des Antilles. Nos territoires sont peuplés d’individus extrêmement accueillants, cependant nos traditions sont très importantes à nos yeux, celui qui voudrait s’installer aux Antilles devra obligatoirement savoir s’adapter à nos horaires très matinales, et oui on commence à 7h. Il devra s’habituer également aux spécificités du commerce, nous dépendons des importations, ici tout est plus long, pas d’Amazon, de livraison Fnac ou autre.

La seule véritable erreur à ne pas commettre, c’est d’arriver et de vouloir révolutionner le fonctionnement en le calquant sur celui de l’hexagone, il faut savoir s’adapter.

  

Quels sont selon toi les secteurs actuellement les plus dynamiques ? 

Selon moi les secteurs les plus dynamiques aux Antilles sont évidemment le Tourisme le BTP et il existe une véritable opportunité dans le numérique. Le tourisme est et restera une source vraiment importante de revenus dans les Antilles, nous vivons tous un petit peu du tourisme, de façon directe ou indirecte. Le BTP comme partout est un secteur actif qui embauche beaucoup de monde, des chantiers importants sont en cours afin de moderniser nos infrastructures qui sont vieillissantes. Le monde du numérique est à construire, peu d’entreprises sont réellement numériques sur nos territoires. En étant sérieux et dynamique il est possible de se faire une place dans ce domaine.

  

Quels donnerais-tu à quelqu’un qui veut s’expatrier aux Antilles ? 

Les conseils que je pourrais lui donner sont dans un premier temps de se rapprocher de la délégation outre-mer du réseaux Alumni, de ne pas hésiter à contacter des anciens étudiants. Dans un second temps, C’est un petit détail mais avant de tout plaquer, je lui conseille de venir passer quelques semaines afin de se faire une idée de la vie sur le territoire (coût de la vie +30% en moyenne comparé à l’Hexagone, manque de transport collectif, climat). Les prix des produits sont vraiment plus importants, le marché de l’immobilier est complexe, le permis et une voiture sont obligatoires pour travailler et se déplacer. Quand cette période de « repérage » est effectuée, ne pas hésiter à demander de l’aide à son employeur et à ses futurs collaborateurs.

Et dans un troisième et dernier temps, ne pas avoir peur de se mélanger et de se rendre dans des manifestations culturelles locales. Le peuple antillais est chaleureux et accueillant, nous allons savoir l’accueillir.

 

Pierre-Philippe Chaulet CHARGE D'AFFAIRES @ BLANDIN MARTINIQUE ENERGIE ISG 2021

ANTILLES

 

 

 

Bonjour Benoit pourquoi La Réunion est une destination très attractive aujourd’hui ? 

L’île de La Réunion est située dans une zone économique aujourd’hui en devenir et possédant un fort potentiel. L’Afrique du Sud, Madagascar, La Tanzanie sont autant de marchés à concrétiser dans l’avenir. La présence de terres rares nécessaires à toutes les nouvelles technologies développées dans le digital, dans l’intelligence artificielle et la transition énergétique, est un formidable levier de croissance pour ces pays.

 

La Réunion, porte de l’Europe dans cette zone sud de l’Océan Indien, peut-être dans les décennies à venir un pilier de la coopération européenne dans cette zone (d’ailleurs certains pays l’ont bien compris et on fait de La Réunion, une base arrière diplomatique, comme L’inde qui a ouvert un centre culturel et un consulat, et La Chine qui a ouvert carrément une ambassade.

 

Cependant, L’île de La Réunion fonctionne encore comme une économie de comptoir. C’’est à dire qu’elle se développe par son importation de biens et sa capacité à exporter une production locale limitée et à développer des services pour satisfaire une demande intérieure. Si L’île de la Réunion veut concrétiser cette ambition de coopération régionale cela passera par une mutation profonde de son fonctionnement et elle aura à cœur de mobiliser des expertises fortes pour l’accompagner.

 

L’économie réunionnaise n’est pas entrée pleinement dans la mondialisation et la compétition internationale. Cependant avec plus de 860 000 habitants, et une jeunesse plus diplômée (grâce à des investissements forts des collectivités locales mais aussi de l’Etat dans le secteur de la formation), et plus tournée vers le monde que les générations précédentes, à travers le développement des nouvelles technologies et de l’internet haut débit.

 

Les enjeux de la transition écologique et énergétique sont des enjeux vitaux pour ce territoire insulaire. Il y a donc tout un pan de l’économie à structurer et à accompagner dans le domaine des énergies renouvelables et du transport.

 

L’île de La Réunion est un formidable terrain d’expérimentation pour les énergies renouvelables. Le solaire avec un taux d’ensoleillement exceptionnel, l’éolien, les forces de l’océan, la géothermie avec le volcan, la gestion de l’eau (avec le site de Takamaka qui détient le record mondial de précipitations sur 12h et 24h).

 

Mais son mix énergétique est aujourd’hui en contradiction avec ce potentiel puisque 70% de l’électricité est produite à La Réunion par la combustion de fioul Lourd et de charbon importés. Les politiques publiques et les acteurs du secteur de L’énergie se sont donnés pour objectif de renverser la tendance à très court terme. Il y a par conséquent de formidables opportunités de carrière à saisir dans ce secteur.

 

L’île de La Réunion possède par ailleurs une forte expertise dans la gestion et la prévention des phénomènes météorologiques extrêmes (cyclones, inondations, canicules, etc.). Avec la multiplication des phénomènes météorologiques dans le monde, cette expertise pourrait bientôt servir de levier de croissance.

 

Enfin des défis énormes notamment en souveraineté alimentaire sont à relever et à structurer afin de rendre l’île de La Réunion moins sensible aux variations des marchés de l’agro-alimentaire et du Fret maritime.

  

Peux-tu nous parler des us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires à l’ile de La Réunion ? 

L’île de La Réunion est une société et une économie insulaire avec tout ce que cela entraine (forte identité, réseau familial fort, concentration des acteurs économiques, etc.).

Les réseaux très présents, les histoires entre les familles, les histoires personnelles, les vies de quartier, les relations extra professionnelles ont forcément un impact sur vos affaires professionnelles. Les embauches sont certes guidées par la compétence mais sont régies majoritairement par l’entregent.

 

La société réunionnaise est multiculturelle et elle est souvent citée comme un exemple de vivre ensemble. En effet, vous trouverez à quelques mètres une église, une mosquée ou un temple tamoul sans que cela ne soit une source de tensions ou même de questionnements.

Les communautés ont l’habitude de vivre ensemble depuis des siècles, les identités culturelles sont fortes et respectées. Il est important d’arriver avec un grand esprit d’ouverture sur les questions religieuses et culturelles afin d’être accepté et de s’intégrer durablement et sereinement.

 

Il est préférable d’éviter de s’enfermer dans une communauté de zorey (métropolitain pour les Réunionnais) qui certes sera plus facile à intégrer mais qui limitera fortement votre chance de vivre la culture Réunionnaise dans toute sa diversité et d’appréhender la complexité des rapports sociaux sur cette île. C’est aussi comme cela que l’on juge la personne dans sa capacité d’adaptation et à sortir de sa zone de confort.

 

Il y a une forte identité réunionnaise basée sur la tolérance et le respect. Il y a peu de racisme car l’ile n’a pas été colonisée au sens strict du terme. L’histoire de l’esclavage est importante dans la culture populaire mais n’est pas source de tensions. La faute de comportement à ne pas commettre est d’arriver en conquérant, ou en position de supériorité voire teintée d’une vision colonialiste (en clair de penser que vous êtes plus civilisé, plus intelligent, plus capable car venant de métropole). En agissant ainsi, vous vous fermeriez immédiatement et durablement un très grand nombre d’opportunités et de collaborations.

  

Quels sont actuellement les secteurs les plus dynamiques ? 

La formation

Les transports alternatifs

Les énergies renouvelables

Les nouvelles technologies

L’agro-alimentaire

Le tourisme responsable

  

Quelques conseils pour quelqu'un arrivant sur l’île de La Réunion ?

- S’investir en dehors de l’entreprise : associations culturelles, humanitaires, sportives, professionnelles, voire religieuses, afin de tisser des relations dans les nombreuses communautés et appréhender les tenants et les aboutissants sur une zone définie de l’île. Car l’île n’est pas uniforme, ni homogène, elle est très diverse et multiculturelle.

 

- Parcourir l’île dans son ensemble, car l’Ouest, Le Sud, le Nord, L’Est, le littoral et les hauts ont des mentalités, des réseaux, des problématiques, des enjeux, des modes de vie très différents. C‘est aussi une source extraordinaire de points de vue permettant d’appréhender un enjeu, une question ou une solution dans toute sa complexité.

 

La pire erreur est de faire de l’entre soi sur cette ile, car vous vous appauvrirez dans tous les sens du terme et vous passeriez totalement à côté de la richesse incroyable de cette île unique au monde.

 

Enfin derniers détails pratiques. Il est important d’avoir le permis et un véhicule. L’île est très mal desservie en termes de transport en commun intercommunal et plus particulièrement dans les hauts. L’île paraît petite, 3,5 fois plus petite que la Corse, mais est souvent paralysée par des embouteillages monstres et récurrents. Il n’est pas rare de mettre plus d’une heure pour réaliser une trentaine de kilomètres.

 

La question du logement. Les prix sont très variables suivant votre zone d’habitation. L’Est et les hauts demeurent assez accessibles. En revanche les deux grandes villes de L’île que sont St Pierre (dans le Sud) et St Denis (dans le Nord) font face à un manque d’offres et les prix s’envolent (compter pour 30M2 entre 600 et 800 € par mois). Je terminerai par les plages de l’Ouest (de St Leu à St Paul) très prisées par les nouveaux arrivants, où les prix ont littéralement explosé, et où la moindre chambre en colocation débute à 600 euros et un studio d’une dizaine de M2 à 700 euros par mois. Nar Trouv !

 

Benoît Falque CONSEIL AUPRES DES PERSONNES ET ORGANISATIONS &ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES CHEZ BFC-DM ISG 92

LA REUNION

 

 


Bonjour, Pierre  tu es d’origine des Comores, destination à laquelle les gens ne pensent pas forcément pour s’expatrier ou avec laquelle faire des affaires, peux-tu expliquer pourquoi selon  toi ?

On ne pense pas automatiquement aux Comores car la confusion est faite tout d’abord entre Mayotte, ile des Comores mais restée française après les années 70, et la RDC (REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DES COMORES).

C’est ce pays indépendant, fait de 3 îles, avec pour capitale Moroni, qu’il faut aujourd’hui investir car dans un mouvement de croissance, d’ouverture et expansion. Le territoire est petit mais gorgé de richesses (agriculture, tourisme, transports,…).

Il faut en profiter, l’exception ne va pas durer…

 

Peux-tu nous parler des us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires aux Comores ? 

Chaque endroit ou pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du tissu économique et les erreurs à ne pas faire ?

Il faut savoir 2 choses :

_ le pays est musulman mais laïque dans ses interactions avec les mondes extérieurs. Les Comoriens sont tolérants, avec une famille et des ambitions de nature patriarcale.

_ il ne faut pas s’y mêler de politique car l’économie l’emporte toujours sur la base de beaux projets. Prenons l’exemple du développement social, économique et sportif de la fédération comorienne de football : celle-ci a repris son essor sur l’impulsion d’une nouvelle jeunesse depuis 2015, s’est structurée professionnellement (notamment à partir des athlètes expatriés en France) et a réussi une première qualification en 1/8e de finale à la CAN (coupe d’Afrique des Nations) en 2022. L’impact d’image et de réussite rejaillit aujourd’hui sur l’entreprenariat, comme cela se passe aussi en Europe lorsque le social et l’économique créent ensemble de la valeur.

 

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques aux Comores, actuellement et à venir ?

Ils sont au nombre de 3 :

Le tourisme local, avec de nombreuses initiatives possibles en lien avec les paysages, lieux, gastronomie magnifique, ainsi que la proximité avec les pays de la pointe de l’Afrique et Madagascar.

 Les transports inter-iles (pourquoi ne pas pousser jusqu’aux drones habités à l’horizon 2030 ?) : il faut savoir être ambitieux…

 L’exploitation des richesses uniques agricoles comme l’ylang-ylang ou le vétiver, sources uniques dans le monde

Ainsi que d’autre déclinaisons comme les boissons à base de gingembre (cf la société Ginger Tonic qui s’implante en France cette année avec les grands groupes de distributions EN CHR).

 

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive aux Comores pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

 Faire attention aux conseils plus haut en termes d’organisation patriarcale et de non-implication en politique

Bien s’intégrer dans la culture et les habitudes, penser que les Comoriens sont ouverts au développement économique pour se mettre au niveau de Mayotte

Comprendre les interactions entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe pour l’économie

…Et aimer manger des plats épicés dont les fameux samoussas et Roumazave

 

 Pierre Said ISG 95 DIRECTEUR MARKETING SOLUTIONS CLOUD ET CYBERSECURITE

FRANCE

LES COMORES

 

 

 

 




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