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PORTRAIT D'ALUMNI : ALAIN CROZIER ISG 87, CEO GREATER CHINA REGION MICROSOFT, UNE CARRIERE RICHE ENTRE MANAGEMENT, CHALLENGES,TECH ET INTERNATIONAL !

31 janvier 2022 Association
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Florence Delsaux :  Bonjour Alain, peux-tu nous parler de ta carrière depuis ta sortie de l'ISG ?

 

 

Alain Crozier :Bonjour Florence, en quittant l'ISG, j'ai débuté chez Peat Marwick (devenu KPMG par la suite), expérience qui m'a permis de toucher du doigt des sujets très variés et en même temps de travailler dans des secteurs très différents. J'ai fait de la stratégie, de la réorganisation de branches d'activité, de la mise en place de systèmes d'information et de performance, dans l'automobile, la technologie, l'Industrie lourde mais aussi la distribution ou l'agro-alimentaire. J'ai pu côtoyer une variété de cultures aussi et donc vécu un début de carrière particulièrement intéressant.

J'ai énormément appris, bien sûr : manager des projets, influencer, apporter des solutions...Cela m'a permis de structurer ma pensée et ma communication. J'ai aussi appris la rigueur et à créer de la valeur dans tout ce que l'on faisait. Cela a été extrêmement enrichissant. En sortant de l'école, je n'avais pas vraiment d'idées claires de ce que je voulais faire. Donc le Conseil était une bonne voie pour découvrir, une excellente rampe de lancement.

Pour rendre tout cela encore plus concret, avoir encore plus d'impact, je suis parti dans le groupe Lesieur qui était alors en plein démantèlement et réorganisation après son rachat par le groupe Feruzzi. Lesieur, à cette époque-là, était une belle marque, reconnue, mais qui s'étiolait petit à petit.

Elle a été le leader des huiles alimentaires mais aussi des produits d'entretien avec des marques fabuleuses comme Mir, Javel La Croix ou Persavon, etc....Par manque de vision, d'innovation et en ayant par ailleurs de grosses surcapacités industrielles et des outils obsolètes, l'entreprise n'avait pas su se réinventer. En outre les produits gras - comme l'huile d'arachide- n'étaient plus vraiment en phase avec la demande. Ses produits étaient devenus des "commodités " et donc elle subissait une pression forte des distributeurs. Les marges étaient devenues extrêmement faibles.

La société était à 2 doigts de la faillite, alors, sous la houlette d'un spécialiste du redressement d'entreprise, une petite équipe de 5-6 personnes a été recrutée avec des compétences et des expériences différentes.

En 4 ans, on a réécrit le plan stratégique, lancé des nouveaux produits, rénové et redimensionné l'outil industriel, remonté les marges et redonné vie à cette grande maison. Avec Isio 4, une vraie révolution (un assemblage de plusieurs graines), nous avons créé un nouveau segment de marché plus sain. Lesieur a été, pour moi, une expérience humaine extraordinaire où, avec peu de moyens, on a réussi à réaliser l'impossible.

Quelques années après, par hasard, je suis entré chez Microsoft d'abord en France comme responsable des opérations, ensuite aux États-Unis pour devenir le CFO de la plus grande région : Amériques et Océanie.

Mon objectif initial était de rester aux États-Unis 2 à 3 ans et ensuite de revenir en Europe pour m'occuper de la région EMEA. Enfin ça c'était l’objectif initial -). Mais un an après mon arrivée à Seattle mon patron Amériques et Océanie, ayant été promu, m'a demandé de le suivre. C'est ainsi que du jour au lendemain, je suis devenu CFO pour le monde de toutes les activités ventes, marketing, services et opérations de Microsoft.

Je me suis retrouvé avec une équipe conséquente, un peu plus de 1,000 personnes, multi-culturelle, multi-géographique, exerçant dans une soixantaine de pays. J'ai eu la liberté de réorienter les responsabilités de l'équipe sur des activités à forte valeur ajoutée, de la développer en la rendant vraiment globale et en multipliant les échanges entre les pays. C'est devenu l'organisation la plus globale du groupe Microsoft. Je suis alors devenu Corporate VP, un membre du club des 120 cadres les plus seniors de de Microsoft.

J'ai eu l'opportunité ensuite de prendre les rênes de la filiale française, une première ! Jamais en effet une personne venant du monde fonctionnel devenait patron d'une grande filiale. C'était une suite de carrière que je voulais pour moi, mais aussi pour d'autres membres de l'équipe Finance. Aujourd'hui c'est devenu plus courant de les retrouver à la tête du Marketing, des groupes partenaires mais aussi de filiales.

Ce poste de Président est un job à multi facette : ambassadeur auprès des gouvernements, des différentes institutions et régulateurs locaux, expert et conseil en transformation d'entreprises de toutes tailles, développeur d'écosystèmes innovants et enfin rôle sociétal.  

Après 4 ans passé en France, toujours non rassasié en terme d'apprentissage, je suis devenu le CEO de Microsoft pour la région Grande Chine. Et là encore, une aventure personnelle et professionnelle extraordinaire ! Malgré les tensions américano-chinoises, qui dans le domaine de la technologie, rendent les choses beaucoup plus compliquées, malgré les règles de concurrences locales pas toujours claires, j'ai pris un immense plaisir à transformer l'organisation, à accroitre notre présence et à développer nos activités. J'ai toujours été attiré par des environnements complexes -) Sinon je m'ennuie -)

 

 

 

FD : Quels sont pour toi les enjeux dans ton domaine :

AC : Des enjeux d'abord économiques : d'un côté le développement de nos activités en déployant de nouvelles stratégies et de l'autre en répondant aux tendances lourdes du moment comme l'internationalisation des entreprises Chinoises, ou l'accélération de la présence des multinationales étrangères en Chine, un des effets du Covid, etc....

La technologie évolue à un rythme effréné. Les produits, les services se renouvellent au quotidien. Il est difficile pour l'homme de suivre ce rythme. En fait, il se fait rattraper, voire dépasser dans son quotidien, dans son travail par cette technologie, comme l'intelligence artificielle par exemple qui est capable de traiter des tâches verticales et techniques de manière beaucoup plus efficace et rapide. L'homme doit donc évoluer et développer de nouvelles compétences. C'est un rôle que nous jouons au quotidien en tant que leader du monde de la technologie ; ne pas le laisser décrocher est en fait aussi une de nos responsabilités.

Le rôle de l'homme est, et devient différent. En fait l'expertise que doit développer l'humain aujourd'hui réside dans la transition vers ce que je vais appeler le "fonctionnement" entre l'homme et les nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle.

Un autre enjeu majeur est lié au traitement de la sécurisation des données générée par toutes ces technologies. Les accès aux applications se sont multipliés grâce au portable;  les échanges et la communication entre les hommes et les systèmes aussi se sont multipliés comme les connexions entre les appareils et les systèmes. On assiste à une véritable explosion des accès, des échanges et des données, et le Covid n'a fait qu'accélérer ce phénomène.

Aujourd'hui, on développe des produits que tout le monde utilise, ce qui n'était pas le cas avant. Autrefois, les produits -pour la plupart- étaient dédiés à certains métiers, certains usages. A cela on ajoute la problématique de la protection des données personnelles ; ceci implique beaucoup plus de responsabilités en tant qu'entreprise leader de son domaine et pour laquelle la confiance doit être inébranlable.

 

 

 FD :  J'imagine qu'avec le COVID, l'explosion des Teams et réunions en ligne, etc ...Cela a dû être phénoménal à gérer ?

 

AC : Tout à fait. C'est vrai pour Microsoft comme pour les autres spécialistes des outils de communication et collaboration.

Au début, énormément d'entreprises n'étaient pas équipées de ces outils, ou alors lorsqu'elles étaient équipées, elles n'avaient pas vraiment mis en place les bons processus pour pouvoir les utiliser de manière efficace et sécurisée. En Chine, la grande majorité des entreprises d'état ne permettait pas l'accès aux systèmes internes à leurs employés. Il a fallu changer tout cela et les amener à adopter le Cloud en quelques semaines.

Il y a donc eu une explosion de l'adoption des outils de collaboration et du Cloud et surtout une nécessité à mieux utiliser ces technologies.

Aujourd'hui, on est passé dans un monde de plus en plus hybride et qui va durer avec certains qui continueront à travailler presque exclusivement de chez eux. Ceci nous oblige à réinventer aussi nos produits avec de nouvelles fonctionnalités pour répondre à ces nouvelles manières de travailler.

Le Covid a changé la donne en matière d'accès aux systèmes et la protection des données avec une explosion des cas de Cyber Sécurité. Les entreprises de la technologie se doivent de donner ou redonner confiance dans le numérique qui peut être perçu comme devenant de plus en plus incontrôlable).

Les pays se protègent ou ils essayent de se protéger et créent dans certains cas des bases communes comme le règlement général de la protection des données personnelles en Europe. Les gouvernements devront collaborer plus étroitement dans ces domaines de la cybersécurité mais aussi de la data intelligence.

Le Covid a aussi accéléré certaines tendances de fond avec une explosion de l'online, des systèmes d'automatisation dans tous les secteurs et domaines d'activités, etc…

On le voit bien aujourd'hui, quand -je crois avoir lu - que LVMH veut atteindre 20-25% de ses ventes en ligne demain ! C'était complètement impensable il y a même 3 ans pour un groupe qui vend du luxe essentiellement dans des boutiques physiques ! Aujourd'hui les comportements ont changé : il faut s'adapter.

Avec de plus une sur-énergie d'innovation, des sorties quotidiennes de nouvelles applications, un autre enjeu est aussi de faire en sorte que ces technologies bénéficient au plus grand nombre et non pas à quelques-uns.

Comment intégrer les progrès technologiques tout en s'occupant des impacts humains ? L'adoption accélérée de la technologie se traduit par des gains de productivité, par de nouveaux business models. Elle peut induire évidemment des suppressions d'emplois mais elle peut aussi créer des opportunités et des métiers qui n'existent pas ou pas encore.

Grâce à la technologie, on a inventé où réinventé le parcours client par exemple, et généré de nouveaux métiers comme les traffic managers, les créativ tech et beaucoup d'autres. Des métiers qui n'existaient pas il y a 5 ans ou 10 ans.

Alors un des enjeux majeurs maintenant est de faire évoluer le système éducatif. Il doit aider à pourvoir ces nouveaux métiers mais aussi former les personnes qui voient leur métier disparaître. C'est aussi une responsabilité que les entreprises comme les nôtres associées aux gouvernements ont pour faire en sorte que l'on ne se retrouve pas avec un système trop clivant. On doit éviter l'observation que l'on entend de plus en plus  "Il y a ceux qui ont participé à l'évolution future et puis ceux qui regardent ça du bord de la route".

L'adoption des dernières technologies s'accompagne aussi d'un risque d'inégalité entre les différents pays. C'est un phénomène qu'il faut observer de près et sur lequel nous nous devons aussi d'essayer d'agir vite et ne pas se faire déborder par le sujet, encore une responsabilité pour les géants de ta tech.

Le Covid a aussi mis l'accent sur la nécessité de s'occuper de la planète différemment, et là encore, la rapidité et l'omniprésence des mutations technologiques vont offrir aussi des possibilités sans précédent dans le domaine du développement durable.

 

 

FD :  Peux-tu nous parler de la Chine, du contexte économique actuel ?

 

AC : Le contexte économique reste favorable, même si sa dynamique est un peu inférieure aux attentes avec une consommation intérieure plus faible, compte tenu de certaines actions du gouvernement Chinois autour de la régulation de l'économie numérique, ou bien encore les inquiétudes autour de la situation du groupe Evergrande, etc....

Avec le COVID, la Chine a gardé son titre d'usine du monde. C'était le cas avant, et c'est encore plus vrai aujourd'hui car beaucoup d'entreprises étrangères qui ne fabriquaient en Chine que pour le marché local, exportent maintenant hors de Chine pour alimenter leurs autres marchés qui n'ont pas encore retrouvé le niveau d'activité.

Le Covid a véritablement accéléré l'adoption de produits étrangers en Chine. Les Chinois qui ne peuvent plus sortir du pays ou alors de manière très limitée ne font que consommer localement, ce qui a complètement boosté l'activité de l'industrie du luxe locale, mais pas uniquement.

Pour le luxe tous les achats qui étaient fait à Dubaï, en Thaïlande, en France ou en Italie par le passé sont fait en Chine aujourd'hui et donc la part du business chinois dans leur chiffre d'affaires a littéralement explosé. On est passé de 25% à 40% voire plus de 50% dans certains cas. Ces groupes se posent actuellement la question de la taille de leurs équipes chinoises (et de l'outil industriel) dont ils ont besoin. Beaucoup d'entreprises investissent aussi en recherche et développement afin de répondre à ces nouveaux taux de croissance.

 

 

FD : Que dirais tu des différences culturelles, celles déterminantes, à considérer pour aller travailler en Chine ?

 

AC :  il y en a plusieurs. La notion du temps d'abord est très différente ; si je prends la ponctualité dans le monde du travail par exemple, il y a pas mal de réunions qui sont annulées à la dernière minute et, ou les gens sont en retard. Ça ne les gêne pas de changer des dates, ce n'est pas un manque de respect c'est qu'ils avaient peut-être mieux à faire.

 

Les Chinois sont moins bavards que nous dans le monde du travail, ils vont à l'essentiel. Donc, lorsqu'ils ont fini de dire ce qu'ils avaient à dire, souvent très préparés à l'avance par les 2 équipes, ils arrêtent la réunion même si celle-ci était prévue pour une durée plus longue. En revanche si jamais il y a débat et que ça pourrait durer plus longtemps, alors on passe en mode à huis clos, quasiment jamais en réunion.  C'est un processus à plusieurs niveaux qu'il faut savoir apprivoiser.

Pour les contrats aussi, il y aura des divergences, mais là encore, c'est toujours un processus évolutif, comme les diners d'affaires, tu vas avoir un très bon repas ou dans 95% des cas, on va parler de tout sauf du contrat car pour eux tout est déjà bouclé : ce repas scelle cette nouvelle amitié et sert à vous tester sur votre réel intérêt pour la Chine.

On dit souvent que les Chinois manquent d'initiatives. Certains disent que c'est dû au fait qu'ils sont enfants uniques, entourés de leurs 2 parents jusqu'à souvent 30 ans, mais aussi à l'enseignement qui en Chine est très basé sur le "par coeur" et à leur culture ancestrale. Et s'ils prennent l'initiative, ils pensent qu'ils risquent des ennuis et d'être jugés. En revanche si tu leur portes de l'attention, si tu les aides, si tu les coaches....Ils vont être très audacieux, et même créatifs. Ils prendront des risques. Il faut savoir cultiver cela.

Et en matière de planification, on n'a définitivement pas les mêmes modèles, cela peut être un peu crispant au début -).

Pour un très gros évènement par exemple, qui implique une logistique complexe, il n'est pas rare  -à quelques jours de celui-ci - d'avoir le sentiment que rien ne sera prêt le jour J, car soit on ne vous montre pas grand-chose, soit le déroulé peut avoir quelques trous importants. Mais là encore, après quelques sueurs froides, vous serez surpris de la redoutable efficacité de la planification à la Chinoise. Une fois qu'ils ont adhéré à une idée, à un projet ils ne te laisseront jamais tomber !

 

 

FD : Quels sont pour toi les facteurs de réussite pour se lancer dans une carrière internationale ? 

AC : Je pense qu'il faut prendre des risques, accepter les imprévus. Il faut essayer de rechercher des situations, des activités un peu complexes qui vous permettrons de sortir du lot.

Pourquoi ?

Parce que lorsque tu pars à l'étranger en début de carrière, tu n'as pas encore construit ta base de relation avec le siège et si tu n'es pas capable de démontrer quelque chose, ça sera plus difficile d'accéder à des jobs et des positions intéressantes. Rechercher cette situation complexe est important, il ne faut pas être fermé, donc ne pas hésiter à élargir son champ des possibles lors de la recherche d'emploi ou de destinations.

Tu sais, on entend toujours, "je veux faire de la finance", donc les gens disent je veux aller à Londres ou à New York. D'accord... Très bien, mais il y a des plateformes financières tout aussi intéressantes ailleurs (et encore une fois pas seulement Singapour ou Hong Kong) alors il faut être curieux et élargir ses choix au maximum.

Un élément très important, c'est une bonne préparation, ne partir qu'avec ta valise, ton sac à dos, à l'aventure quoi, c'est super mais tout le monde n'est pas câblé comme ça. Il faut aussi le mental pour être prêt à tout reconstruire y compris à titre personnel. On repart quasiment d'une page blanche.

Il y a 2, 3 éléments à ne pas négliger. Il faut d'abord s'intéresser au pays à sa culture et à ses habitants et ne pas vivre qu'à côté. Si on ne cherche pas à les connaître, les comprendre mais que l'on reste en dehors, ou que l'on ne regarde que ce qui est différent et qui ne fonctionne pas comme en France, on ne peut réussir son expatriation.

Et il y a des trucs tout bêtes, que moi je n'avais pas fait à l'époque, mais qu'aujourd'hui je sais qu'ils auraient pu me servir, comme s'inscrire au consulat local parce que cela te permet d'accéder au réseau déjà intégré dans le tissu local. Participer à des groupes ou associations, qui permettent de voir du monde, d'échanger et de mieux comprendre. Enfin, il faut y aller pour découvrir, alors regarder, s'inspirer, comprendre comment le pays fonctionne, son économie.....

Si tu es recruté dans une filiale, il est fondamental de se connecter ou de rester connecté avec la maison-mère. Car loin des yeux, loin du cœur et généralement les personnes envoyées à l'étranger, qui n'ont pas ces relations avec la maison mère, peuvent avoir des retours plus compliqués.

Si j'avais un conseil à donner, il faut être curieux et ouvert, ouvrir ses horizons. C'est un premier conseil et être exigeant avec soi-même parce que cette exigence, tu en en auras besoin un peu plus tard car en fait ceux qui vont plus loin dans leur carrière, sont ceux qui ont été plus exigeants dès le début.

 

 

FD : Peux-tu nous partager un souvenir de l'ISG ?

AC :  J'ai participé à l'aventure de l'association ISG vidéo avec Xavier Legrand. C'était une expérience fantastique.

On a monté des programmes sur la qualité, pour aider les entreprises à faire du business au Japon, etc....Des thèmes un peu particuliers qui nous ont donné accès à des sociétés dans tous les secteurs d'activités.

Elle nous a formé à la vraie vie d'entreprise. ISG Vidéo nous a ouvert les portes d'entreprises -ou d'opportunités - qui ne nous auraient jamais recrutés sinon.

Un des grands souvenirs que j'ai de cette époque, est le deal que l'on avait avec passé avec l'école, en gros tu participais au cours en fonction des performances financière de l'association !!!  

Il y avait pas mal d'investissements, le matériel coûtait cher et donc il fallait trouver un modèle économique pour que l'on puisse arriver à un certain équilibre financier. Il fallait un vrai chiffre d'affaires avec des vrais projets. Cela n'a pas toujours été super simple, et on a dû parfois troquer des heures de rattrapage lorsqu'on était dans le rouge et à l'inverse, dès qu'on était en positif on reprenait nos activités de l'association, c'était un bon modèle, alors nous étions hyper motivés !!!

On a peut-être passé un peu plus de temps sur les bancs de l'école que qu'on aurait voulu. En tout cas c'était une belle aventure !

 

Merci Alain !

 

Florence et l'équipe d'ISG Alumni

 

 




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