Actualités

Partager sur :

PORTRAIT D'ALUMNI : ALEXANDRE SEGUIN, ISG PROMO 2022, BUSINESS DEVELOPMENT MANAGER @NAVAL GROUP ABU DHABI, IL NOUS PARLE DE SA PASSION POUR LE MONDE DE LA DEFENSE !

04 avril 2024 Association
Vue 373 fois

Florence Delsaux : Bonjour Alexandre, peux-tu nous parler de ton parcours depuis que tu es sorti de l’ISG ?

 

Alexandre Seguin : Bonjour Florence, bien sûr, j'ai terminé mon Bachelor en management à l'ISG en juin 2022, juste après avoir été diplômé d’un Triple Diplôme avec l’ISG. J'ai ensuite fait un master axé marketing et management à l'ESCP à Paris. Le fait d'être à nouveau à Paris a été très formateur, en termes de réseau, d'événements, d'activités, etc. J'ai effectué mon stage de fin d'études chez Dassault Systèmes, et j'ai beaucoup appris à cette occasion. 


C'est au cours de ce stage que j'ai décidé de m'orienter vers ce qui me passionne, le monde de la Défense. 
Fils de militaire, je suis profondément attaché à cet environnement et aux valeurs qu'il incarne. Lorsque l'opportunité s'est présentée de travailler pour Naval Group à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, je n'ai pas hésité et je l'ai saisie. 
Aujourd’hui, je suis aux émirats, dans la capitale depuis début décembre 2023, je travaille comme Business Development Manager pour le compte client des Émirats. Je m’y plais beaucoup, l’ambiance de travail est excellente, j’apprends énormément, les missions sont passionnantes et c'est très responsabilisant, je dirais que c'est tout ce que l’on cherche en sortant d’une école de commerce.  

 



FD : Tu travailles aujourd’hui chez NAVAL GROUP à Abu d’abi j’imagine que pour des questions de confidentialité tu ne peux tout nous révéler tout mais en quoi consiste ton métier et quels sont les enjeux lorsque l on travaille dans le secteur de l’armement au Moyen Orient ? 



AS : Mon métier consiste à soutenir le développement commercial aux Émirats Arabes Unis pour Naval Group. 
Le spectre de mes missions englobe diverses choses, des offsets, des appels d’offres, de la stratégie, les représentations officielles de l’entreprise, etc. C’est varié et très riche. 

Les enjeux sont souvent importants, dans le cas d'une entreprise comme Naval Group. Je vois deux raisons principales pour lesquelles l'entreprise exporte des navires au Moyen-Orient et ailleurs : 
·        La 1ere : L'exportation de navires nous permet de conserver le savoir-faire et les compétences de nos collaborateurs. Ingénieurs, techniciens, fonctions support, etc. Les équipes de Naval Group créent des "objets" complexes que peu de pays dans le monde maîtrisent. Je dirais qu'ils ont de l'or dans les mains et dans la tête : cela va de la conception et de la construction de sous-marins à propulsion nucléaire, de porte-avions à propulsion nucléaire, de frégates de plus de 6 000 tonnes, de porte-hélicoptères amphibies (LHA), etc. Naval Group contribue à la grandeur de la France, c'est une entreprise majeure et extrêmement stratégique pour notre industrie et notre indépendance. 


·        La seconde : La recherche du profit pour l'entreprise et l'Etat français (actionnaire majoritaire), avec l'innovation comme principale ressource, ça nous permet de maintenir un avantage compétitif par rapport à nos concurrents. Elle nous permet également de proposer des navires de qualité à nos clients, notamment la Marine nationale. 

On le voit, les enjeux sont multiples, complexes et extrêmement stratégiques. Naval Group, à son échelle, renforce la position de la France dans une région où elle a de nombreux intérêts. 

 



FD : Qu'est ce qui t'anime principalement dans ton métier et te motive chaque matin ? 



AS : Ce qui m'anime le plus, c'est la fierté de savoir que je fais quelque chose d'utile, pour mon pays, pour les autres, pour moi-même. Vous participez à quelque chose qui vous dépasse, qui était là avant vous (Naval Group a 400 ans) et qui sera là après. 
C'est l'incarnation de l'excellence industrielle française et vous y participez à votre manière. C'est ce qui m'anime, savoir que l'on est un rouage utile au service du bien commun. 

 



FD : Peux-tu nous parler de la business étiquette quand on travaille dans les Émirats ? Les us et coutumes les erreurs à ne pas commettre etc ?



AS : Alors, je dirais qu'en France, on "pousse" les sujets dans les affaires, cela peut être de manière plus ou moins "agressive". Aux Emirats, ce n'est pas très recommandé. Nous ne sommes pas dans un "rush mood", ils prennent du temps pour prendre des décisions. 
La relation professionnelle avec les clients ne se limite pas aux affaires. Il est bon de socialiser et d'apprendre à connaître ses clients (dans les limites du professionnalisme.) Appels de courtoisie, intentions diverses, etc. 
Ce qu'il ne faut pas faire : parler politique et religion. 
Note : Serrez la main d’une femme seulement si elle prend l’initiative de vous tendre sa main. 

 



FD : Enfin en quoi l’ISG t'as donné cette envie de voyager et de travailler à l étranger et aurais tu un ou deux souvenirs de l isg a partagé avec nous ? 



AS : Je suis venu à l'ISG dans le but de partir à l'étranger et d'obtenir un diplôme. L'ISG m'a aidé à faire mieux que cela, en fait j'en ai obtenu deux, d'une université londonienne et d'une école de Commerce en Espagne. 


Avant d'aller à l'ISG, j'étais en fac d'histoire durant une année, j'adorais l'histoire, mais je savais que trouver un emploi allait être très compliqué... D'autant plus qu'à l'origine, j'avais passé un baccalauréat professionnel en électrotechnique aux rattrapages. L'ISG m'a fait confiance, m'a permis de m'épanouir, de m'affirmer et de grandir. Après l’ISG j’ai pu continuer avec l’ESCP et aller travailler dans des multinationales.

C'est grâce à l'ISG que j'ai commencé à atteindre mes premiers grands objectifs dans la vie. Je suis très reconnaissant et fier d'avoir été un étudiant de l'ISG et je suis très heureux de voir les succès de l'école et de ses anciens élèves. 


Un souvenir ? Quand j'étais en Espagne, j'ai rencontré un super copain, Thomas, qui venait de l'ISG Nantes et moi de Toulouse. Nous avons vraiment apprécié la vie en Espagne et aujourd'hui nous sommes toujours très proches. En Espagne, nous avons formé un trio avec Léo et Thomas, et nous nous sommes fait beaucoup d'amis de Pologne, d'Amérique du Sud, de Finlande, d'Autriche et d'Allemagne. C'était génial, nous pensons souvent à notre année en Espagne ahah. Aujourd'hui, Léo est chez Google à Dublin, tandis que Thomas est à Paris avant de retourner développer ces nombreuses affaires familiales. Malgré la distance, nous sommes toujours très proches et nous nous reverrons bientôt. Nous nous faisons aussi des amis pour la vie à l'ISG ahah. 


Pour ceux qui hésitent à faire le premier pas, je pense que vous ne serez pas déçus par l'ISG !

 

Merci Alexandre ! 

Florence 

 




Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.